Armaen DerdenantMessages : 5 Date d'inscription : 01/05/2018
Feuille de personnage Statut "BP": Ne possède pas de compte. Rang: Non inscrit au registre. Fonction/Métier/Description. : Ma description ? Ma fonction ? mon âge ? signes particuliers ? ( rangs, grades etc..)
| Sujet: Armaen Derdenant Sam 5 Mai - 17:14 | | | Qui suis-je ?
Armaen DERDENANT
Race : Humain Sexe : Masculin Age : 58 Métier: Actuellement garde Résidence: Demeure Whitestag, Hurlevent Orientation sexuelle: Hétérosexuel J'aime: Les femmes, le vin, me battre Je déteste: Les nains, les gnomes, les elfes, la Horde, les prêtres, les moralistes, et bien d'autres choses encore ! Surnom: Le Démon Gris Guilde/organisation: Maison Whitestag
Grand et robuste, Armaen est un solide gaillard, que le temps n’a que peu diminué physiquement. Musclé, les effets de ses trop nombreux excès semblent être encore limités par une pratique sportive quasi-permanente. Son visage, bien dessiné et orné de deux yeux gris foncé, ainsi que d’un nez très légèrement tordu, est strié de rides et de cernes. Une barbe fournie, poivre et sel et de longs cheveux gris couvrent de nombreuses cicatrices, à peine visibles. Son corps, marqué par des centaines de combats et de rixes, est couvert de traces d’anciennes blessures, et il lui manque le petit doigt de la main droite. Se déplaçant souvent dans une armure, bien droit, il ne dévoile que fort rarement son corps usé et meurtri par une vie bien trop active et violente. Affichant une moue neutre ou méprisante, il est assez difficile à cerner, et ne se déplace jamais sans sa pipe, il s’agit d’un fumeur régulier.
Digne et véritable représentant du vieux monde, Armaen Derdenant a quelques difficultés à se faire au multiculturalisme de la ville de Hurlevent. Raciste, méprisant, et parfois violent avec certaines races, il déteste un grand nombre de personnes et n’hésite pas à le faire savoir. Véritable séducteur depuis sa jeunesse, il sait se faire poli et bien éduqué, bien que brut de décoffrage, avec quelques dames de ses amies. Son penchant pour l’alcool, le tabac, et la nourriture le poussent parfois dans des excès difficilement pardonnables. Râleur mais compétent, il apprécie avant tout le combat et l’action, quel que soit l’ennemi. Doté d’une empathie limitée aux humains qui « ne sont pas de la racaille », c’est un très bon exécutant, capable d’obéir globalement à n’importe quel ordre. Doté d’un certain sens de la stratégie, il possède une certaine intelligence, et sait parfaitement comment se sortir des nombreux mauvais pas dans lesquels il se met régulièrement.
Né 21 ans avant l’ouverture de la Porte des Ténèbres, c’est un jeune homme quand les guerres éclatent. Totalement désintéressé par les guerres, il préfère les combats, clandestins ou non, les arènes et les femmes. Il se fait gladiateur, et remporte rapidement de nombreux combats, devenant vite une petite célébrité dans ces milieux. Le grand amour de sa vie, Alexandra, est une jeune femme rencontrée en l’an 12. Vivants en concubinage, Armaen ne s’interdit cependant aucun excès, jusqu’à lasser sa compagne, avec qui il eut deux enfants, qui finit par quitter le foyer familial, dans une énième dispute. Armaen lève un peu le pied sur les combats, et décide de se faire enrôler dans l’armée, un rôle qu’il prend très à cœur. Affecté à l’infanterie lourde, il sert en Outreterre, dans la Péninsule des Flammes infernales uniquement, durant toute la durée de la guerre. Il ne quitte pas l’armée, embrayant directement sur le Norfendre, et se bat aux côtés de l’Alliance dans le Fjord Hurlant. Affecté à Fort Hardivar, un scandale de massacre d’alliés par accident, sur la foi d’ordres tronqués, provoque sa mutation immédiate dans le service d’intendance de l’armée. Il finira la guerre en s’initiant à la cuisine et à la forge. A la fin de la guerre contre le Fléau, il est jugé préférable d’envoyer celui qui est devenu Sergent – chef dans la réserve. Il retourne donc à Hurlevent, constatant divers changements avec un certain déplaisir. Il se lie d’amitié avec de nouveaux groupes de gladiateurs, reprenant sa vie d’antan avec plus de vigueur et de débauches, l’armée l’ayant conduit à apprécier de plus en plus l’alcool. Il devient plusieurs fois père, et est partie prenante dans un nombre important de rixes de rues, qui ensanglantent alors certains faubourgs et quartiers de la Capitale, ce qui lui vaut de nombreuses amendes, et une ou deux nuits en geôles. Il évite le pire, sachant toujours faire porter le chapeau aux autres et mentir avec un certain aplomb. La Garde l’ayant à l’œil, il décide de se ranger et se consacre entièrement à sa carrière de gladiateur, ainsi que de forgeron et cuisinier amateur, devenant une personne incontournable du milieu. Il brasse beaucoup d’or, et s’enrichit à grande vitesse, cumulant ristournes, malversations, paris, luttes d’influences, combats…Rapidement, les autorités cherchent à piéger les quelques barrons des combats clandestins ou légaux qui ont lieu à Hurlevent. Armaen décide donc, dans un soir d’alcool, de blanchir tout son argent d’un coup, d’acheter à un nain son manoir en Loch Mondan. Le manoir se révélant en ruine et abandonné depuis des lustres, Armaen finit ruiné de cette opération, et emploie encore à l’heure actuelle son or à la réparation de cette bâtisse. Il doit continuer les combats pour toucher de l’argent, et entre chez les Whitestag pour se faire un peu d’argent.
Le manoir d'Armaen :
Le manoir d’Armaen Derdenant est une singulière batisse, bâtie dans les flancs de l’une des collines qui entourent le village nain de Thelsamar. On y entre par une petite porte, située derrière une terrasse ornée d’une unique chaise à bascule usé et défraîchie. Viens ensuite un petit couloir, qui donne sur une grande salle de séjour, typiquement naine, ornée de tableaux sans valeur artistique comme pécuniaire, et de souvenirs de guerres, de combats, d’armes en tous genre appartenant probablement à Armaen. Cette salle de séjour, dans laquelle trône une grande cheminée, prête à l’emploi, offre un accès à une cave immense, garnie de dizaines de bouteilles et tonneaux de vins de toutes sortes. On y trouve de la piquette au grand cru, tous entassés pèle – mêle. De l’autre côté de la cave, des monceaux d’armes, d’armures et de bouts de métal attendent d’être fondus dans une forge naine tout à fait classique. De la salle de séjour, l’on peut également accéder à une cuisine froide, dans laquelle trône uniquement un âtre, une table de pierre, et d’immenses pièces de viandes séchée ou salée. Enfin, un autre couloir relie la salle principale à 7 chambres naines, froides, humides et mal entretenues. Ces chambres, à l’exception d’une, sont garnies de meubles abimés et de paillasses. La dernière est quant à elle pourvue d’un bon lit, de draps, et d’un petit fourneau. Une dernière pièce, adossée à la cuisine, sert de vaste placard à bordel et déchets. Enfin, un mince couloir relie la maison à une petite plage privée, sur le versant de la colline qui donne sur le lac. Cette plage est devenue, depuis quelques années, un marécage d’argile et de vase, le lac ayant reculé fortement. Seul un ponton rappelle que les propriétaires pouvaient y pêcher ou naviguer autrefois. Sans nul doute, les événements provoqués par la fureur d'Aile de Mort ont fait perdre énormément de valeur au manoir, qui donne désormais sur une mare de boue séchée ou un marécage, suivant les saisons...
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